DEPART
LE TRAIN S’ENFONCE DANS
LA NUIT
HACHANT DES BARRES
D’ACIER,
CULBUTE UN VASE DE
DOULEUR
DANS MON AME
ET DANS LES RUES
LUISANTES ET GLACEES.
NOS VISAGES DIAPHANES
S’EVAPORENT
DANS DES SARCOPHAGES DE
PIERRES.
DES TABLEAUX SDE
CONTREE LOINTAINES
HOSTILES A NOTRE
MEMOIRE
APPARAISSENT
DISPARAISSENT
COMME DES FLASHS
CAUCHEMARDESQUES.
Décidément, nous sommes faits pour nous entendre !
RépondreSupprimer(Extrait de mon recueil "Les Mystères intérieurs, ou l'Arche d'Outanapishtim")
La Liberté du Voyage
Vers d’autres souterrains trépas,
Le train ne s’arrêtera pas.
En des tunnels obscurs et plats,
Souvenir des mines d’argent
Au clair de lune un monde ouvrant
Par-delà les rêves perdus.
Parallélismes imprévus,
Fourchant à ce rail condamné,
Dessous le pont va l’égaré
De sa vision détourné.
Joël Gissy