jeudi 6 novembre 2014
mardi 4 mars 2014
LE DEPART
DEPART
LE TRAIN S’ENFONCE DANS
LA NUIT
HACHANT DES BARRES
D’ACIER,
CULBUTE UN VASE DE
DOULEUR
DANS MON AME
ET DANS LES RUES
LUISANTES ET GLACEES.
NOS VISAGES DIAPHANES
S’EVAPORENT
DANS DES SARCOPHAGES DE
PIERRES.
DES TABLEAUX SDE
CONTREE LOINTAINES
HOSTILES A NOTRE
MEMOIRE
APPARAISSENT
DISPARAISSENT
COMME DES FLASHS
CAUCHEMARDESQUES.
Grand
prix de poésie du Grand Est (ALSACE FRANCHE-COMTE 1997), délivré par la société
des poètes et artistes de FRANCE
TOUSSAINT
TOUSSAINT
Le vent du nord
Anime les crocus d’or
Répand l’encens auprès des
morts
Les hortensias opulents
règnent
Sur les sphinx éternels.
Le familier imagine le défunt,
Etre flétri par l’aspiration
d’une âme sublimée.
Mais rien n’empêche la
discrète violette
Amoureuse du printemps
De se hisser pour humer
fluette
Le parfum d’un instant ;
Respectueuse, dans son habit
religieux.
SOUFFRANCE
SOUFFRANCE
Les fers forges
aux pointes acérées
Engloutis au
fond du lac geler
Me déchirent,
et ma tête explose
Sur les
graviers de diamants
Mes cris
étouffes par une hyiene
Eclatent mes
poumons qui saignent de la cendre
L ALPHABET
Je jette les lettres de
l’alphabet
Pour ne garder que les mots
Je jette la braise coruscante
Et conserve sa chaleur
Depuis longtemps déjà
J’insère les battements de
ton coeur
Entre les feuilles de mon
florilège
Tes yeux sont dans leurs nids
d’hirondelles
J’attends l’envol de l’oiseau
SANS TOIT
SANS TOIT
Au pied de
l’immeuble
Un sac de
poubelle noir
Des tuyaux de
carton
Poses ça et la
Sous un chapeau
troué
De vielles
guenilles, de la filasse
Sur une tête de
poupée chiffon
C’est un S.D.F
Caméléon de nos
villes
Craignant
quelques prédateurs
Les jambes
recroquevillées
Que ceignent
des bras de papiers marches
Un pantin oublie par les rires des enfants.
Le repos
Le repos
Je dormirai
dans la litière de tes cheveux
Je fonderai
dans le moule de ton corps
Lové au creux
des marrons chauds
Là où nos
souffles se perdent et s’épuisent
Dans les gorges
de la nuit
Comme la brume
sur un étang de juillet.
Mes mains solitaires,
insuffisantes
Panserons leurs
plaies d’écorce
Sous la soie de
tes seins fertiles
PRES DE TOI
Quand
je suis loin de toi
Il
pleut sur moi le bleu de tes yeux
Au
loin la mer est plus bleue
Un
regard amoureux s’allonge peu à peu
MEMOIRE
MEMOIRE
Quelle est cette ombre
Qui viendra détourner mon
regard
Et me jeter du haut de
l’escalier du jour
Dans les bas-fond de la
mémoire
Les couleurs indolores, les
paroles abrasives
Ne rongent comme une pluie
acide
Et bleuissent ton image
Plus vite que l’incendie des
ages.
L’HOMME ET LE MONDE
L’HOMME ET LE MONDE
L’herbe bleue
pousse dans les courants d’air
A l’intérieur
des pierres
Le monde est
sur la rocaille
L’homme écrase
ses marguerites sanglantes sur les gravillons
Ses frissons ne
diluent pas le bleu liquide de la mer.
LETTRE A RENE CH
LETTRE A RENE CH
Semblable a l’enfant qui rêve
De saisir le vol et l’oiseau
Tu veux cueillir le reflet de
l’orage
Avec des pièges a rats
Et enfermer l’idée dans une
cage de mots forges
Mais tu ne captures pas
l’orage
Ni l’empreinte du vol de l’oiseau
Mais tu peux rené, le vouloir
à genou
Vouloir embrasser la terre sur la joue
LE CHAT MI PLANTE MI BETE
LE CHAT
Le chat mi-plante
mi-bête
Savoure
l’immobilité des grands arbres
Dans sa
photosynthèse du bonheur
Le bonheur de
vivre est immobile
Il ne sait pas
qu’il est chat
Sans raison, il
est vague, clapotis de la vie
Et sommeil de
rocher
Mais il sait
qu’ici
Il mange chaud
sous la dent
Là-bas des oiseaux
d’air toujours s’envolent
Il voyage d’ici à
Là-bas souvent
Ici se termine
près du fourneau
Là-bas commence
vers l’oiseau
Pourquoi l’éclipse
des astres noirs
Voile t’elle tes
deux soleils d’améthyste
Pendant la saison
d’un jour
Grand
prix de poésie du Grand Est (ALSACE FRANCHE-COMTE 1997), délivré par la société
des poètes et artistes de FRANCE
baudelaire.030171@free.fr
UNE PLACE DANS MON COEUR
JE T’ AI RESERVE UN PETIT COIN
DANS MON CŒUR
LE SEUL LIEU OU JE PEUT T’ENFERMER SANS SERRURE
C’EST UN JARDIN SOUS LE SOLEIL DE JUILLET
UNE TABLE ,UNE CHAISE EN OSIER, UNE OMBRELLE
TU ES ASSISES LA, VETUE D’UNE ROBE PLISSEE BLANCHE
UNE FLEUR DE JASMIN SE PLAIT DANS TES CHEVEUX.
SOUS LA TONNELLE RETOMBENT DES ANGLAISES DE LILAS
CHEVELURE DE NATURE QUI TEMPERE LES HUMEURS DU SOLEIL ;
UNE CHALEUR DE MIEL AU MUSC DE LILAS.
COMME LE SOLEIL QUI LUIT ETERNELLEMENT POUR TOI
JE SUIS A TON SERVICE,
JE T’APPORTE UN THE A LA MENTHE ,TOUT SIMPLEMENT.
lundi 3 mars 2014
HIVER
Près des labours de novembre
Quand la terre est une mer
d’ambre
Les chants des oiseaux
chutent
En flocons légers
Sur les jardins
Et les groseilles
gelées ;
Colliers de perles jettes
Par l’été éconduit
Au loin les troupeaux de
sapins noirs
Suivent le sentier des loups
Pour fuir l’araignée blanche
Descendue des pôles
Et mon coeur charrie des
banquises
Dans des coulées de lave
Le sang glace dans les
artères de métal
…. Seuls mes pas dans la
neige
Me rappellent que j’existe
encore
Grand
prix de poésie du Grand Est (ALSACE FRANCHE-COMTE 1997) ,délivré par la société
des poètes et artistes de FRANCE
CREPUSCULE D’ ETE
CREPUSCULE D’ ETE
Un silence frileux se répand
dans les bois
La biche inquiète marque le
pas.
La Forêt se fige devant le vide
immense
Et se fige
Décor étrange
Sinistre Vertige,
L’instant est grave :
C’est le jour divin que l’on
assassine
Qui disparaît ou fleurit
l’aubépine.
LA brise complice
Funeste présage
S’empare des derniers
bruissements
Derniers souffles d’un jour
passé ;
Les emportent à jamais
Au loin, a travers monts et
vallées ?
Bien trop loin du prochain
matin.
Sous les regards plein
d’effroi
Des créatures aux aguets
…C’était un jour d’été.
LA FEMME DE SABLE CHAUD
La femme de sable chaud
Et de cheveux au vent
Déchire les lames déferlantes
De son rire d éclats d or
Ses yeux azurs chavirent
Au roulis de mon cœur
Et mes mains possessives
Sur son corps évanescent
Pleurent, les assauts de l océan
La lune-mére pianote sur les
flots bleus
Son requiem, eve se noie
Sous les caresses
langoureuses de la mer.
LES ETRE-RADEAUX
Les êtres-radeaux
Dérivent sur des mers sans
fond,
Se rencontrent au gré des
vents
Le temps d’une brise,
Disparaissent dans les
vapeurs marines
Les rondent éclatent dans les
préaux des enfants
Fuient au gré du temps
Ondoyantes dans les mélodies
insouciantes.
CHAT ERRANT
Son pelage sauvage raconte
Le vieux chêne, le foin engrangé
Les chaudes tuiles rouges
Et la poussière de la terre
Ses yeux agathes balayent des murs gris
Et les oiseaux sans cœur rient de haut
Il s’étend sur le trottoir noir
Imite la peau séchée du cadavre
Quitte ses pattes un instant
Qu’il range a ses cotes
La faim dessine sur son ventre
Un effondrement de route
… et ses yeux aiment l homme qui passe.
CHATONS
Loin des regard des hommes
Dieu crée le chat
Du torchis des fermes
paysannes
Il naît à l automne,
Où l arbre roi mage
Les inondent de leurs
présents
Pailletés noir et ocre.
Les chatons se roulent au sol
Tapisse de feuilles mortes
Pour voler leurs couleurs
Que verni le soleil
De ses pinceaux d or
LES DEUX PETITS HERISSONS
Au milieu des près
Le poirier lépreux reste fige
Par une méduse invisible
Le parterre d’herbe applaudit
Les marguerites curieuses se dressent
Fièrent, sous leurs chapeaux à plumes
Et la feuille d’automne
Surf au souffle d’aquilon.
Dans les champs de labour,
Entre deux sillons
Deux petits hérissons s’en vont
dodelinant
Tricoter des rêves à l’ombre du
firmament
Noue arrêtons-nous ici ?
Ou peut-être la.
L’éclat de lune dans leurs yeux dociles
S’éteint
soudain d un battement de cils
Ils s’enroulent dans un lit de feuilles
Velours de souris, effluve de rivière
Chaleur d’épi, éclats de bruyères
Ils rêvent, ils rêvent encore
Bercés par l’astre d’or.
LE CHAT SURREALISTE
LE CHAT
Il pianote sur mon pull-over
Les berceuses de sa mère
Pelote de laine dans un monde
d’aiguille
Coquillage frileux sous la
plume de geai
Icône assoupie dans la
chapelle des mécréants,
Il s’endort.
Petit ventilateur…
Et j’accoste au quai des
sentiments isolés.
LE CHAT IMMOBILE
LE CHAT
Le chat mi-plante mi-bête
Savoure l’immobilité des
grands arbres
Dans sa photosynthèse du
bonheur
Le bonheur de vivre est
immobile
Il ne sait pas qu’il est chat
Sans raison, il est vague,
clapotis de la vie
Et sommeil de rocher
Mais il sait qu’ici
Il mange chaud sous la dent
Là-bas des oiseaux d’air
toujours s’envolent
Il voyage d’ici à Là-bas
souvent
Ici se termine près du
fourneau
Là-bas commence vers l’oiseau
Pourquoi l’éclipse des astres
noirs
Voile t’elle tes deux soleils
d’améthyste
Pendant la saison d’un jour
Grand
prix de poésie du Grand Est (ALSACE FRANCHE-COMTE 1997), délivré par la société
des poètes et artistes de FRANCE
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